« La Rue de la Sardine, à Monterey en Californie, c’est un poème ; c’est du vacarme, de la puanteur, de la routine, c’est une certaine irisation de la lumière, une vibration particulière, c’est de la nostalgie, c’est du rêve. La Rue de la Sardine, c’est le chaos. Chaos de fer, d’étain, de rouille, de bouts de bois, de ronces, d’herbes folles, de boîtes au rebut, de restaurants, de mauvais lieux, d’épiceries bondées et de laboratoires. Ses habitants, a dit quelqu’un, « ce sont des filles, des souteneurs, des joueurs de cartes et des enfants de putains » ; « ce quelqu’un eût-il regardé par l’autre bout de la lorgnette, il eût pu dire : ce sont des saints, des anges et des martyrs », et ce serait revenu au même. »

Rue de la Sardine / John Steinbeck


































Jules Follet a réalisé six courts métrages : Les Alchimistes, Waterfountain (sélectionné à la 40e édition du festival de Clermont-Ferrand et coup de coeur des adhérents du festival Côté Court en 2018), Comment faire pour (Prix de la jeunesse au festival Côté Court 2019), Mal Caduc (Côté Court 2020). Son dernier court-métrage Travaux #1 est un documentaire expérimental achevé en 2020. Il travaille depuis, à l’écriture de son premier long-métrage Des oreilles, une bouche.