« La Rue de la Sardine, à Monterey en Californie, c’est un poème ; c’est du vacarme, de la puanteur, de la routine, c’est une certaine irisation de la lumière, une vibration particulière, c’est de la nostalgie, c’est du rêve. La Rue de la Sardine, c’est le chaos. Chaos de fer, d’étain, de rouille, de bouts de bois, de ronces, d’herbes folles, de boîtes au rebut, de restaurants, de mauvais lieux, d’épiceries bondées et de laboratoires. Ses habitants, a dit quelqu’un, « ce sont des filles, des souteneurs, des joueurs de cartes et des enfants de putains » ; « ce quelqu’un eût-il regardé par l’autre bout de la lorgnette, il eût pu dire : ce sont des saints, des anges et des martyrs », et ce serait revenu au même. »

Rue de la Sardine / John Steinbeck





Née en 2015 du désir d’accompagner dès leurs premiers pas de jeunes auteurs et autrices prometteur·euse·s,
Rue de la Sardine a fait ses armes aux côtés du réalisateur Jules Follet en produisant ses cinq courts métrages, notamment Waterfountain, sélectionné en 2018 au Festival de Clermont-Ferrand et diffusé sur Arte,
et Comment faire pour, soutenu par Cinémas93 et Prix Jeunesse du Festival Côté Court de Pantin en 2019.
Cette collaboration  aboutit aujourd’hui au développement de son premier long métrage, Des oreilles, une bouche

Rue de la Sardine a également produit Billy, le troisième court métrage de la réalisatrice Julie Sokolowski,
ainsi que TNT d’Olivier Bayu Gandrille, lauréat de plusieurs prix au festival Côté Court 2022.

À travers ses productions, Rue de la Sardine ambitionne de soutenir des regards vifs
et exigeants, toujours à la recherche de renouvellement.