« La Rue de la Sardine, à Monterey en Californie, c’est un poème ; c’est du vacarme, de la puanteur, de la routine, c’est une certaine irisation de la lumière, une vibration particulière, c’est de la nostalgie, c’est du rêve. La Rue de la Sardine, c’est le chaos. Chaos de fer, d’étain, de rouille, de bouts de bois, de ronces, d’herbes folles, de boîtes au rebut, de restaurants, de mauvais lieux, d’épiceries bondées et de laboratoires. Ses habitants, a dit quelqu’un, « ce sont des filles, des souteneurs, des joueurs de cartes et des enfants de putains » ; « ce quelqu’un eût-il regardé par l’autre bout de la lorgnette, il eût pu dire : ce sont des saints, des anges et des martyrs », et ce serait revenu au même. »

Rue de la Sardine / John Steinbeck

MAL CADUC

2019 - 30 minutes


Pré-achat Arte
Bourse 1ère oeuvre CICLIC
Soutien de la PROCIREP-ANGOA
Soutien de la région Bourgogne-Franche-Comté
Aide après réalisation du CNC

Festival Côté Court 2019, sélection officielle
Festival Tous courts d'Aix en Provence, 2019





Réalisation : Jules Follet

Scenario : Jules Follet




1814. La rencontre de Mathurin Thouars, lieutenant de l’armée napoléonienne, et un jeune conscrit, soupçonné de simuler l’épilepsie pour se dérober à son devoir militaire. Les deux hommes sont bretons mais l’un, déjà marqué par les batailles, repart pour le front tandis que l’autre, qui n’a jamais connu la guerre, pourrait y échapper pour toujours.





















`