« La Rue de la Sardine, à Monterey en Californie, c’est un poème ; c’est du vacarme, de la puanteur, de la routine, c’est une certaine irisation de la lumière, une vibration particulière, c’est de la nostalgie, c’est du rêve. La Rue de la Sardine, c’est le chaos. Chaos de fer, d’étain, de rouille, de bouts de bois, de ronces, d’herbes folles, de boîtes au rebut, de restaurants, de mauvais lieux, d’épiceries bondées et de laboratoires. Ses habitants, a dit quelqu’un, « ce sont des filles, des souteneurs, des joueurs de cartes et des enfants de putains » ; « ce quelqu’un eût-il regardé par l’autre bout de la lorgnette, il eût pu dire : ce sont des saints, des anges et des martyrs », et ce serait revenu au même. »

Rue de la Sardine / John Steinbeck





























Né en 1992 à Singapour, le scénariste et réalisateur Olivier Bayu Gandrille a étudié en classe préparatoire littéraire avant de décrocher deux masters en histoire de l’art et en philosophie de l’art à Paris 1. Il s’essaye à la critique de cinéma à Trois Couleurs, puis à la réalisation de clips de musique pour Universal Music Group. En 2021 il réalise TNT, produit par Rue de la Sardine, un court-métrage de fiction qui a gagné, entre autres, le prix du public, le prix coup de cœur des lycéens et le prix bande à part au Festival Côté Court (2022). Le film a été sélectionné en compétition dans de nombreux festivals comme au Uppsala Short Film Festival (2021) et au Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand (2022).