« La Rue de la Sardine, à Monterey en Californie, c’est un poème ; c’est du vacarme, de la puanteur, de la routine, c’est une certaine irisation de la lumière, une vibration particulière, c’est de la nostalgie, c’est du rêve. La Rue de la Sardine, c’est le chaos. Chaos de fer, d’étain, de rouille, de bouts de bois, de ronces, d’herbes folles, de boîtes au rebut, de restaurants, de mauvais lieux, d’épiceries bondées et de laboratoires. Ses habitants, a dit quelqu’un, « ce sont des filles, des souteneurs, des joueurs de cartes et des enfants de putains » ; « ce quelqu’un eût-il regardé par l’autre bout de la lorgnette, il eût pu dire : ce sont des saints, des anges et des martyrs », et ce serait revenu au même. »

Rue de la Sardine / John Steinbeck





























Autodidacte, Camille Dumortier développe son premier scénario Maison Blanche grâce à la résidence La Ruche de Gindou Cinéma.
En parallèle, Camille tourne Les pieds sur terre. En 2020, elle est en résidence à L’Atelier, résidence de cinéastes en Seine-Saint-Denis où elle écrit Assis, pas bouger.
Elle participe au workshop autour de « NOUS » d’Alice Diop aux ateliers Médicis et aux laboratoires d’Aubervilliers où elle développe un documentaire.