« La Rue de la Sardine, à Monterey en Californie, c’est un poème ; c’est du vacarme, de la puanteur, de la routine, c’est une certaine irisation de la lumière, une vibration particulière, c’est de la nostalgie, c’est du rêve. La Rue de la Sardine, c’est le chaos. Chaos de fer, d’étain, de rouille, de bouts de bois, de ronces, d’herbes folles, de boîtes au rebut, de restaurants, de mauvais lieux, d’épiceries bondées et de laboratoires. Ses habitants, a dit quelqu’un, « ce sont des filles, des souteneurs, des joueurs de cartes et des enfants de putains » ; « ce quelqu’un eût-il regardé par l’autre bout de la lorgnette, il eût pu dire : ce sont des saints, des anges et des martyrs », et ce serait revenu au même. »

Rue de la Sardine / John Steinbeck





































Augustin Bonnet intègre l’école de la Cinéfabrique en 2015, section image. Son film de fin d’études en chef opérateur remporte le premier prix court métrage Cinéfondation du festival de cannes.
A sa sortie, il travaille à la lumière sur des longs métrages (Justine Triet, Rabah Ameur Zaïmech, Arnaud Desplechin) et comme chef opérateur sur des courts métrages et des clips (Laylow, Nekfeu, Ito).
Il collabore également avec Maurin Ollès au théâtre, pour la création des images qui accompagnent sa scénographie.
A partir de 2020, il passe à la réalisation. Grand Littoral est son premier film produit, avec Rue de la Sardine et Le Crabe Film.
Il est actuellement en écriture de son prochain projet.