« La Rue de la Sardine, à Monterey en Californie, c’est un poème ; c’est du vacarme, de la puanteur, de la routine, c’est une certaine irisation de la lumière, une vibration particulière, c’est de la nostalgie, c’est du rêve. La Rue de la Sardine, c’est le chaos. Chaos de fer, d’étain, de rouille, de bouts de bois, de ronces, d’herbes folles, de boîtes au rebut, de restaurants, de mauvais lieux, d’épiceries bondées et de laboratoires. Ses habitants, a dit quelqu’un, « ce sont des filles, des souteneurs, des joueurs de cartes et des enfants de putains » ; « ce quelqu’un eût-il regardé par l’autre bout de la lorgnette, il eût pu dire : ce sont des saints, des anges et des martyrs », et ce serait revenu au même. »

Rue de la Sardine / John Steinbeck


























Raphaëlle Pluskwa est journaliste radio. Elle travaille pour différents médias et anime des ateliers d'initiation à la radio en région parisienne. Raphaëlle a cofondé le collectif radiophonique MONOBLOC pour lequel elle a réalisé de nombreux documentaires et fictions sonores. Initiée à l’image depuis 2016, elle pratique la vidéo en amateur. La fête de la mer est son premier court-métrage.






















Jeanne Zion (1989) vit et travaille à Montreuil. Elle découvre, à la suite de ses études d’Architecture du paysage à Bruxelles, la marche du fil de fériste au centre Européen de funambulisme. Cette découverte l’a fait totalement bifurquer vers le monde du spectacle. Elle se dirige donc vers la création circacienne collective au sein de la Cie Soupape qu’elle co-fonde en 2014. En parallèle, elle participe à la création du collectif de radio itinérante Radio Monobloc depuis 2017. En 2022 elle co-écrit et co-réalise avec Raphaelle Pluskwa le court métrage La fête de la mer produit par Rue de La Sardine. Aujourd’hui elle navigue entre jardinage et mise en scène.