« La Rue de la Sardine, à Monterey en Californie, c’est un poème ; c’est du vacarme, de la puanteur, de la routine, c’est une certaine irisation de la lumière, une vibration particulière, c’est de la nostalgie, c’est du rêve. La Rue de la Sardine, c’est le chaos. Chaos de fer, d’étain, de rouille, de bouts de bois, de ronces, d’herbes folles, de boîtes au rebut, de restaurants, de mauvais lieux, d’épiceries bondées et de laboratoires. Ses habitants, a dit quelqu’un, « ce sont des filles, des souteneurs, des joueurs de cartes et des enfants de putains » ; « ce quelqu’un eût-il regardé par l’autre bout de la lorgnette, il eût pu dire : ce sont des saints, des anges et des martyrs », et ce serait revenu au même. »

Rue de la Sardine / John Steinbeck

MADRE E MADONNE



Documentaire - Moyen métrage - En développement



Aide à l’écriture de la Région Nouvelle-Aquitaine
Aide au développement de la Région Corse

Participation au Programme Eurodoc 2022



Ecriture et Réalisation : Giulia Montineri


Depuis la source d’un fleuve puissant un mal invisible se propage.
L’occhju descend de la forêt Restonica jusque dans les villages.
Il arrive au rez-de-chaussée d’un HLM, qui a été transformé en temple païen.
Sans mari ni enfant, Rosana y vit avec sa mère centenaire, Thérèse.
Dans leur antre, on cohabite avec les morts, les mauvais sorts et les Madonne.
Mais surtout, ces femmes détiennent le remède secret pour guérir de l’occhju.
Les gens vont et viennent pour s’en faire désorceler.
Alors qu’elles m’absorbent dans leur lignée, je leur confie mon petit-ami souffrant.
Rosana me forme dès lors à sa magie blanche et insiste pour que je prenne la relève.
Je cherche à comprendre ce que cette croyance dit de nous.
Avec différentes caméras, je traque quotidiennement l’occhju.
La nuit, il s’intensifie et rôde à l’extérieur.
D’ailleurs des vieilles femmes et des loups le chassent.