« La Rue de la Sardine, à Monterey en Californie, c’est un poème ; c’est du vacarme, de la puanteur, de la routine, c’est une certaine irisation de la lumière, une vibration particulière, c’est de la nostalgie, c’est du rêve. La Rue de la Sardine, c’est le chaos. Chaos de fer, d’étain, de rouille, de bouts de bois, de ronces, d’herbes folles, de boîtes au rebut, de restaurants, de mauvais lieux, d’épiceries bondées et de laboratoires. Ses habitants, a dit quelqu’un, « ce sont des filles, des souteneurs, des joueurs de cartes et des enfants de putains » ; « ce quelqu’un eût-il regardé par l’autre bout de la lorgnette, il eût pu dire : ce sont des saints, des anges et des martyrs », et ce serait revenu au même. »

Rue de la Sardine / John Steinbeck

L’INDIEN

Documentaire - Long métrage - En développement



Ecriture et Réalisation : Violaine Le Fur
En coproduction avec : L’oeil vif


Pierre habite dans un village reculé sur les hauteurs du Lot. Encouragé et accompagné par sa femme Josiane, il développe depuis 40 ans une pratique du soin expérimental et intuitive. Il a commencé comme magnétiseur puis s’est spécialisé dans ce qu’il nomme “la mise à l'arbre”. Cette pratique consiste à amener les patients dans des états de transe en contact avec les arbres. Ceux qui sont réceptifs peuvent avoir des visions de lumières, d'œil, ou vivre des expériences de métamorphoses animales… Avec la complicité de jeunes artistes qu’il a soignés, il décide d’organiser un atelier de mise à l’arbre collective pour tenter d’ouvrir un vortex dans son jardin.