« La Rue de la Sardine, à Monterey en Californie, c’est un poème ; c’est du vacarme, de la puanteur, de la routine, c’est une certaine irisation de la lumière, une vibration particulière, c’est de la nostalgie, c’est du rêve. La Rue de la Sardine, c’est le chaos. Chaos de fer, d’étain, de rouille, de bouts de bois, de ronces, d’herbes folles, de boîtes au rebut, de restaurants, de mauvais lieux, d’épiceries bondées et de laboratoires. Ses habitants, a dit quelqu’un, « ce sont des filles, des souteneurs, des joueurs de cartes et des enfants de putains » ; « ce quelqu’un eût-il regardé par l’autre bout de la lorgnette, il eût pu dire : ce sont des saints, des anges et des martyrs », et ce serait revenu au même. »

Rue de la Sardine / John Steinbeck

DERRIÈRE LA PORTE

Documentaire - Court métrage - En écriture

Ecriture et Réalisation :
Marie Legrand et Noémie Pinganaud


À l’EHPAD du Clos des Tours de Villefagnan, 60 portes. C’est en en poussant quelques unes que se  dessine une mosaïque de portraits dans le temps suspendu des chambres. Derrière chacune des portes  se cache un univers unique. Les ouvrir réanime les corps et réveille les souvenirs. Les objets qui habitent  l’espace, rescapés d’un autre temps et d’un autre lieu, racontent celui ou celle qui le détient.