« La Rue de la Sardine, à Monterey en Californie, c’est un poème ; c’est du vacarme, de la puanteur, de la routine, c’est une certaine irisation de la lumière, une vibration particulière, c’est de la nostalgie, c’est du rêve. La Rue de la Sardine, c’est le chaos. Chaos de fer, d’étain, de rouille, de bouts de bois, de ronces, d’herbes folles, de boîtes au rebut, de restaurants, de mauvais lieux, d’épiceries bondées et de laboratoires. Ses habitants, a dit quelqu’un, « ce sont des filles, des souteneurs, des joueurs de cartes et des enfants de putains » ; « ce quelqu’un eût-il regardé par l’autre bout de la lorgnette, il eût pu dire : ce sont des saints, des anges et des martyrs », et ce serait revenu au même. »

Rue de la Sardine / John Steinbeck

BYE BYE MONSIEUR ZIZI

Documentaire - Court métrage - En postproduction



Ecriture et Réalisation : Eugénie Gaubert

Ce qui est étrange avec la mort, c’est que même lorsqu’on y est préparé, elle surprend toujours. A l’instant d’avant il y a encore tout, à celui d'après, il ne reste plus rien. Au travers d’un tête à tête avec mon chat, le film raconte la dernière semaine de vie de Monsieur Zizi pendant laquelle j’ai dû décider du moment de sa mort.