« La Rue de la Sardine, à Monterey en Californie, c’est un poème ; c’est du vacarme, de la puanteur, de la routine, c’est une certaine irisation de la lumière, une vibration particulière, c’est de la nostalgie, c’est du rêve. La Rue de la Sardine, c’est le chaos. Chaos de fer, d’étain, de rouille, de bouts de bois, de ronces, d’herbes folles, de boîtes au rebut, de restaurants, de mauvais lieux, d’épiceries bondées et de laboratoires. Ses habitants, a dit quelqu’un, « ce sont des filles, des souteneurs, des joueurs de cartes et des enfants de putains » ; « ce quelqu’un eût-il regardé par l’autre bout de la lorgnette, il eût pu dire : ce sont des saints, des anges et des martyrs », et ce serait revenu au même. »

Rue de la Sardine / John Steinbeck

ARMENYOUTH

Documentaire - Long métrage - En écriture



Ecriture et Réalisation : Alice Boccara-Lefèvre

Aksel, Eugénie, Ruben et Arevik ont la vingtaine et vivent en Arménie. Ils et elles ne sont pas né·e·s au même endroit, n’ont pas la même langue maternelle - mais partagent un même sentiment diffus : l’arménité. Une utopie commune les anime : faire pays ensemble. Sur les ruines du passé et les fragiles fondations du présent, comment façonner un pays à l’image de leur génération ?